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Comment reconnaitre des couverts en argent massif ?

S’imposant comme une référence en matière d’élégance de l’art de table, le couvert en argent massif est un véritable chef-d’œuvre d’orfèvrerie. Accompagnant les moments d’exception, il sublime les dîners et déjeuners de sa touche raffinée. Avec son travail délicat et artisanal, le couvert argent massifest une pièce maîtresse des arts de la table. Un présent parfait pour se faire plaisir ou à offrir lors des grands moments de la vie d’un proche. Contrairement à ce que l’on entend souvent, il n’est pas nécessaire de les réserver à un usage lors des « occasions spéciales », car plus vous les utilisez vos couverts, moins souvent vous aurez à les polir. Ils pourront être transmis en héritage à votre entourage et durent éternellement, si vous en prenez le minimum de soin. Mais mieux encore, ces types de couverts maintiennent aussi leur valeur si vous voulez les vendre un jour ! Mais alors, comment reconnaitre des couverts en argent massif ?

L’or et l’argent ont toujours été les métaux les plus utilisés au fil des siècles en joaillerie et en orfèvrerie. Ce métal précieux comme l’or qu’il faut aussi reconnaître, a une histoire liée à l’humanité vieille de plusieurs millénaires. Au fil des siècles, l’argent a servi à réaliser des pièces de monnaie, des bijoux, à la confection d’objets d’art, notamment dans l’art de la table et les objets religieux. De la même manière que l’or, métal mou et malléable, l’argent allié à d’autres matériaux lui conférera plus de rigidité afin de réaliser différents types de pièces. On ne peut pas créer en effet une pièce en argent pur, le matériau étant trop ductile (trop tendre), il est indispensable de l’allier avec un métal plus dur afin de rendre l’argent plus résistant et moins sensible aux marques, le cuivre étant le métal le plus souvent retenu, on retrouve parfois aussi le zinc. C’est pourquoi il existe différents alliages de l’argent, mais aussi différents procédés pour la production de couvert en argenterie. Dans cet article, nous allons donc vous montrer comment reconnaitre un couvert en argent massif. Bien entendu, rien ne vaut l’expertise d’un véritable professionnel du domaine. Mais à travers cet article, vous aurez au moins des bases solides sur toutes les informations à connaitre, ne serait-ce que pour distinguer un couvert argent massif d’un couvert en métal argenté.

Comment reconnaitre des couverts en argent massif de ceux en argent fourré ou en métal argenté ?

Comme pour le Platine, les degrés de pureté de l’Argent sont indiqués en parts de 1000. En joaillerie, l'argent massif est tout simplement l'appellation commune en France de l'argent 925/1000ème. Néanmoins l’argent massif peut être en réalité de l’argent 950, 925 ou 800. Ainsi, ce que l’on appelle couramment couvert en argent massif dans le domaine de l’argenterie est obtenu à partir d’un alliage comprenant au moins 800 parts massiques sur 1000 d'Argent pur, aussi appelé argent 800.

L’argent 800 est un métal qui contient donc 80% d’argent pur et en principe 20% de cuivre. Cet alliage était abondamment utilisé dans le passé pour la fabrication d’objets du quotidien et une grande partie de pièces anciennes est composée d’argent 800. En dessous d’une teneur en argent de 800 millésimes, un objet ne peut plus être considéré comme argent massif. Le titrage d’argent peut être différent d’un pays à l’autre et selon les époques, mais il est toujours défini par les autorités.

Pour ce qui est d’un couvert en métal argenté, il est en général fait en alliage de cuivre et de bronze, finement recouvert d'argent par électrolyse ou encore appelé la technique de la galvanoplastie. L'usure d'une pièce en métal argenté laisse donc apparaître l'alliage jaune-brun qui est en dessous. La couche superficielle d'argent peut être de quelques microns d'épaisseur jusqu'à plusieurs dixièmes de millimètres. La quantité d'argent réellement utilisée est très faible.

L’argent fourré est de l’argent massif, mais creux. C’est une sorte de coque en argent remplie d’un autre matériau. On l’utilisait souvent pour les manches de couverts ou d’autres petits objets au début du XX° siècle. Cela réduisait le poids de l’argent et donc le prix, tout en préservant l’aspect extérieur. L’autre avantage était qu’il était souvent moulé et orné de motifs... c’était plus facile à réaliser que de sculpter ou ciseler le métal. L’argent fourré concerne alors certaines pièces de service (couteaux, manches à gigot…) qui ont un manche composé d’une âme en bois, cire ou résine recouverte d’une couche d’argent massif. Si ce procédé permet, certes, une économie de matière, il n'a rien à voir avec le métal argenté : il s'agit bien d'une couche épaisse d'argent assurant la rigidité du manche.

On distingue également les pièces en vermeil qui sont en argent massif recouvert d'une couche d'or ajoutée par électrolyse (autrefois par un procédé d'application au mercure) à chaque pièce.

Pour l’apparence, un couvert en argent massif a une oxydation particulière, il noircit après plusieurs mois au contact de l’air, mais un bon nettoyage suffit à lui rendre tout son éclat. Le métal argenté, lui, ne noircit que très peu, mais avec l’usage et le temps la fine couche d’argent qui le recouvre peut disparaitre par endroits, laissant voir l'alliage jaune-brun, comme mentionné un peu haut.

Les poinçons, des éléments déterminants pour reconnaitre des couverts en argent massif

Le poinçon est le premier élément à identifier sur les pièces d'argenterie. Les fabricants d'argenterie, métal argenté comme argent massif, ont l'obligation d'apposer des poinçons sur leurs productions, ce qui permet souvent de faire rapidement la distinction entre un couvert en argent massif et un autre en métal argenté. Selon les époques, les poinçons se présentent bien différemment, mais aussi parfois selon les pays. La majorité des couverts en argent massif portent un poinçon pour notifier son degré légal de pureté.

En France, que cela soit en bijouterie et en orfèvrerie, le poinçon argent ou poinçon de garantie est le cachet apposé par le bureau de garantie française après avoir effectué un contrôle sur les bijoux et ouvrages en métaux précieux. Afin d’éviter les abus liés à l’utilisation de métaux précieux en premier vers 1260 et par étapes successives les rois de France mettent en place la garantie du métal précieux très utile pour l’économie du pays. La marque est faite sur les ouvrages neufs par l’orfèvre à l’aide d’un outil fabriqué spécialement pour poinçonner s’appelant pointeau. La maison ou la marque commerciale ayant fabriqué l’objet en argent peut également apposer son « poinçon de maître » sur objets en métal précieux servant de signature.

Le poinçon, c’est comme un libellé, une marque mise sur l’objet par le fabricant ou le créateur. De ce fait, il peut indiquer la provenance, le titre et l’origine d’un couvert argent massif. La forme du poinçon en lui-même est porteuse d’information. En plus des poinçons de garantie qui déterminent le titre, les orfèvres peuvent apposer leur propre poinçon de maitre en forme de losange avec une gravure. Les lettres à l’intérieur du poinçon sont alors la marque de l’artisan. Le nom du fabricant ou la marque est parfois simplement gravé en toutes lettres. Contrairement aux poinçons de forme ovale ou en octogone, un poinçon carré ou rectangle signifie généralement qu’il s’agit de métal argenté et non d’argent massif.

Le poinçon de titre de couvert en argent massif français utilisé le plus souvent est la tête de Minerve dans un poinçon octogonal, accompagné d'un poinçon d'orfèvre losange, propre à chaque fabricant, composé d'initiales et d'un symbole. Les poinçons peuvent être apposés généralement sur les couverts en argent massif, cuillères ou des fourchettes d’une ménagère en argent massif de fabrication française sur la face juste au-dessus du manche, et ceux de fabrication anglaise au dos des manches. Les couteaux l’auront sur la partie qui est en argent sur la lame ou sur le manche, en sachant que ce dernier est toujours fourré avec du sable ou de la résine. Sur un plat ou une timbale, les poinçons d’argent sont placés en général en dessous ou en bordure sur les contours.

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FISCALITÉ SUR LES MÉTAUX PRÉCIEUX

PIECES ET LINGOTS

1 - La taxe sur les métaux précieux (TMP)

C’est un prélèvement forfaitaire de 11,5% du produit de la vente, sans condition particulière, supporté par le vendeur, qu’il y ait plus-value ou pas (Art 150 du code général des impôts). L’acheteur professionnel doit collecter et reverser la taxe auprès du Trésor Public

Cette taxe est l'agrégation de la Taxe sur les Métaux Précieux : 11 % + CRDS: 0,5 %.

2 - La Taxe sur les plus-values réelles (TPV)

C’est un prélèvement de 36,2% sur la plus-value avec conditions et remises particulières, supporté par le vendeur (la taxe est déduite lors de la vente).

Les vendeurs peuvent opter pour ce régime s’ils peuvent justier la propriété, le prix et la date d’acquisition avec une facture d’achat ou une preuve d’acquisition.

Ce régime permet les abattements et avantages suivants :

• Décote de 5% par an à partir de la 2ème année de détention - art. 150 VC - CGI • Exonération totale après 22 ans de détention - art. 150 VL - CGI

• aucune taxe en cas de moins-value, quelle que soit la durée de détention.

Bijoux / Diamants / Montres (Bijoux, cassés, débris)

3 - La Taxe forfaitaire sur les objets précieux :

La vente d’un bijou, pour un montant supérieur à 5 000 €, composé ou non d’un métal précieux, mais aussi d’une montre, d’un diamant, etc. est soumise au paiement de la taxe forfaitaire sur les objets précieux. Pour cette catégorie, elle s’élève à 6 % du prix du bien, à laquelle s’ajoute la CRDS s’élevant à 0,5 %. Les bijoux destinés à être fondus ne sont pas taxables (Conseil d'État, 11/03/2015, 382483)

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